Le retour au multipartisme intégral au Cameroun dans les années mil neuf cent quatre- vingt-dix conduit à l’irruption dans le jeu politique de réalités socio-politiques multiples. Face au péril de la libéralisation, le pouvoir se doit de développer des stratégies favorables à sa stabilisation, au rang desquelles la reproduction familiale, gage de certitudes et de loyauté vis-à- vis du régime en place. Cet article vise à mettre en relief l’alliance entre la parenté et la politique qui s’observe avec une acuité particulière sur l’échiquier politique camerounais. Pour l’essentiel, des familles régnantes disséminées dans les quatre aires culturelles du Cameroun se reproduisent au sein de la classe gouvernementale. Elles contribuent à la perpétuation du régime politique à travers un cadre de coopération réciproque au sein duquel le gouvernement des familles élues se pose comme un véritable projet structurant.
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